Morta Bijoux | Création de bijoux artisanaux en Brière
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HÉLÈNE JACQUOT-PAGNON
La créatrice de bijoux vous offre un bijou à remonter le temps, il est neuf et pourtant vieux de 5 000 ans.
Depuis mon plus jeune âge, les bijoux me servent de point de repère. À chacun de mes voyages, je rapporte invariablement une parure. Pour moi, tout bijou porte alors l’histoire de ce pays, de sa culture. Sa simple vue me transporte. Elle m’emmène hors du temps et des frontières.
Les bijoux sont finalement mes Madeleines de Proust, mes points d’ancrage. Ma toute première parure vient du sud de l’Inde, de la province de Chennai exactement. Déjà, à l’époque, j’étais attirée par l’argent fin. Quand je regarde mes bijoux, lorsque je les porte, je revis la situation où je les ai acquis. Certains feuillettent des albums photos, d’autres écoutent une musique particulière ou relisent des lettres d’amour, moi, j’admire mes bijoux. Ils sont mon journal intime, mon monde intérieur, mon jardin secret, en quelque sorte.
Et, ce jardin est continuellement fleuri, car des voyages, j’en ai fait : États-Unis, Nouvelle-Zélande, Inde, Thaïlande, Laponie, Autriche, Turquie, Grande-Bretagne, Italie, Espagne, Roumanie, Portugal, Sénégal, Pays-Bas, Tchéquie, bref, j’ai eu mon lot, et ce n’est pas fini. Les voyages sont pour moi une source d’émerveillement. Grâce à eux, c’est tout un peuple que l’on découvre, mais pas seulement. On découvre aussi et surtout une autre culture, une autre manière de voir le monde, cela nous ouvre à plus de tolérance, c’est d’ailleurs, ce que j’enseigne à mes enfants en les faisant voyager eux aussi. Regardez autour de vous ! Enrichissez-vous d’autrui !
Baudelaire incite à l’invitation au voyage, c’est exactement cela que j’espère transmettre avec mes bijoux, une invitation au voyage, un enivrement ! Les pierres semi-précieuses (jaspe rouge, lapis-lazuli, turquoise, howlite blanche, perles d’eau douce) viennent de tous les coins du monde, c’est une osmose de civilisations que je souhaite mettre en valeur avec mes créations originales.
Ma passion pour le Morta aussi découle d’un voyage, d’un voyage et d’une histoire de famille. En Brière, ce sont nos racines que mon époux et moi avons trouvées. C’est une région dont nous sommes instantanément et littéralement tombés amoureux. Elle nous a accueillis, chacun avec son artisanat, lui, ses couteaux, moi, mes colliers, bracelets et boucles d’oreilles. Aujourd’hui, raconter son histoire, à travers les bijoux en Morta, n’est rien d’autre pour moi qu’un retour aux sources. Issue du secteur du tourisme, je joue désormais les guides lorsque je reçois mes clients ou que je réalise une nouvelle création. C’est pour cette raison que le seul endroit, mis à part mon atelier et mon site internet, où vous trouverez mes trésors, c’est au bourg de Kerhinet, un village de Saint-Lyphard.
Dès notre arrivée en Brière en 2006, j’ai été séduite par la noblesse de cette matière et l’évidence m’a sauté aux yeux, je devais la marier à ma passion pour les bijoux. C’est en 2012 que j’ai finalement commencé à en créer quelques-uns de manière sporadique et très modeste.
Puis, en 2015, je fais le grand saut ! Adieu mon ancien job ! Je me lance corps et âme dans l’aventure artisanale de la joaillerie. Autodidacte pour façonner le Morta, je me suis, en revanche, formée pour travailler l’argent, et l’argent 999/1000 plus précisément. Il demande une manipulation bien spéciale puisqu’il se présente sous forme de pâte. De professionnelle du tourisme, en passant par le milieu médical, je suis devenue ponceuse, polisseuse, mais, avant tout, rêveuse. Je vous dirais bien qu’il s’agit d’un travail d’orfèvre, mais c’est, en fait, bien au-delà, c’est une histoire d’amour, de réconciliation entre l’homme et la nature.
Pour moi, être créatrice reflète un sentiment d’égoïsme, car je ne crée que ce que j’aime. Je ne mets en vente un bijou que si je me sens capable de le porter moi-même. Chaque ouvrage est intimement lié à ma personnalité. Pour autant,
Je veux que mes bijoux aient leur propre identité !
Je veux qu’on reconnaisse un bijou qui sort de mon atelier. Chaque année, j’étoffe mes collections. Pas de plan stratégique pour cela, ce sont les modèles qui s’invitent dans mes pensées, mes pensées nocturnes le plus souvent d’ailleurs. Je vois la pierre, la perle, la forme géométrique, tout se dessine naturellement devant mes yeux. Les créations ont déjà une âme, je n’ai plus qu’à leur donner un corps.
Toute mon imagination et ma créativité se basent sur le Morta. Il constitue, à la fois, le fondement, la raison et l’avènement de mes réalisations. Avant tout, je veux garder la pureté originelle de ce bois. Bien qu’en cours de fossilisation, le Morta reste un bois, il n’apprécie donc pas le contact avec l’eau. Chargé en silice, il bénéficie d’une merveilleuse brillance naturelle que l’on se doit de respecter. C’est pourquoi je sais déjà que je ne ferai jamais de bagues. Mouillées à chaque lavage des mains, les bagues en Morta nécessiteraient un vernis de protection qui annihilerait ce matériau si pur. Nourri à l’huile en atelier, il se suffit à lui-même et n’appelle aucun artifice. Le Morta n’est pas une simple matière, c’est un bois d’une grande noblesse qui a attendu 5 000 ans sous terre, enfoui dans la tourbe de Brière pour se dévoiler au grand jour. C’est une véritable épreuve de force que d’aller l’extirper de son milieu, ce n’est pas pour le rabaisser ensuite à l’état de simple constituant. Comme je le dis à mes clientes :
Le Morta n’a besoin que de 2 choses, un peu de cire et beaucoup d’amour !
Quand je vends un bijou, je transfère aussi cette responsabilité. Ce sont des bijoux fantaisie, soit, mais de la fantaisie de haute qualité, ils demandent un peu d’égard. La fabrication française le vaut bien, non ?
Mon plus beau souvenir, c’est quand j’ai eu mon propre atelier de joaillerie. 18 m² au fond du jardin ! Un endroit calme et authentique en Brière, pour moi toute seule, petite artisane. J’ai commencé en catimini, entre deux meubles, toute frustrée que j’étais de ne pas pouvoir accueillir le public. Donc, l’ouverture de mon atelier/boutique fut pour moi, un jour spécial qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Mais, ma récompense, la vraie, l’ultime, je la puise, au quotidien, dans le cœur de mes clientes. Les voir heureuses et penser que je leur ai transmis l’esprit du Morta, voilà ma raison d’être créatrice de bijoux.
Aujourd’hui, mes bijoux sont en vente dans ma boutique de Saint-André-Des-Eaux, au petit village de Kerhinet et sur internet.
Envie d’un bijou de créateur, de conjuguer mode et élégance française ? Venez découvrir la boutique en ligne. Collier (semi-rigide ou en mailles, légèrement plus long qu’un ras-de-cou), bracelet, ou boucles d’oreilles (pendants ou puces). Tous les modèles, artisanaux et fabriqués en France, sont en argent fin (parfois rhodié) et Morta, certains sont ornés de pierres semi-précieuses. Séduite ? Suivez le guide-joaillier !
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CRÉATRICE DE BIJOUX
L’atelier MORTA BIJOUX propose une gamme de bijoux adaptée à toutes vos envies.
Associés à l’argent fin, sublimés par des pierres semi-précieuses ou perles d’eau douce, chaque pièce est créée à la main, alliant sobriété et élégance. À la fois discret et unique, votre bijou de la collection « MORTA BIJOUX » se mariera à votre style en toutes occasions.
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